mercredi 31 octobre 2012

Bronco Buster au BBC 5H00 à 17H00 Part 1


Part 1 de 4.

Environ 5 heures du Mat, Vendredi 26 Octobre…

Mission obligatoire me rendormir… et illico ! Mon petit déjeuner n’est prévu qu’aux alentours de 9 heures soit dans 4 heures. J’ai plus, que largement le temps de retrouver le sommeil. Allez, on ferme les yeux et on ne pense à rien. Bon… On change de coté, on retourne l’oreiller, et gros bloc sur les pensées qui m’amènent toutes sur l’échéance de 16h30 : l’arrivée à la salle du BBC. Re changement de coté, sur le dos, bras le long du corps, position « en chien de fusil », blocage de pensées, on re, re, retourne l’oreiller, fiasco total : il est 6 heures 54. Deux heures perdues. Visite de mes toilettes: 
ON ; lumière aveuglante, OFF ; on éteint la lumière, ON ; on rallume la lumière, plus prudent… puis, une fois soulagé, direction salle de bains et retour à la case départ. Quelques longues minutes et c’est la délivrance. Un sommeil lourd et profond, qui me relâche de son étreinte 1 heure 15 plus tard. Top chrono la journée commence.
C’est cool je me sens plutôt pas mal. Dans quelques heures nous saurons, je saurai…

Petit déjeuner. Départ pour le job, matinée tranquille. Retour à la maison. Déjeuner. Arrivée d’Axel, le p’tit café, chargement du « matos » dans la voiture et 15h30 départ pour le concert. On arrive juste après Marc, Alex, Didier et le Pat qui ont fait route ensemble. Marc à l’air d’être tendu comme un string. Didier égal à lui-même, souriant et heureux d’être là, Le Pat, amical, me vise goguenard cherchant à déceler ma charge de stress, (pour l’instant ça va, pas de stress) quant à Alex il a certainement du très mal dormir… A peine le temps de se dire bonjour, on décharge le matériel du camion et de la voiture, avant la prise de possession de notre loge d’un soir. Petite mais confortable, avec tout ce qu’il faut pour le bien être du musicien… Du sucré et à boire !
Je kiffe c’est ultra chauffé, il fait un p’tit 26°, 28° ! Pour de l’alcool fort, le taux est limite, mais pour la température  d’une loge, c’est nickel ! On est au moins 3 d’accord sur ce point. Alex, Axel et moi.

16h26. Qu’est-ce qui différencie l’artiste de l’animal ? C’est le savoir-vivre. En effet, il est rare qu’un artiste ressente le besoin de pisser partout pour reconnaitre et marquer son territoire … Nonobstant ce détail, l’homme comme l’animal ressent instinctivement le besoin de savoir ou il pose ses petites papattes…Teckel, Chiwawa, Bronco Buster même combat !

16h35 nous voila donc tous, chacun de notre coté, à fureter de droite et de gauche, à serrer les mains de l’équipe de la cuisine, l’équipe du bar, l’équipe du son de la salle, celle sur scène etc.… Autant de mains à serrer que de repères visuels que nous allons scotcher sur une partie de notre cerveau, et apprivoiser tranquillement jusqu’au plus gros des morceaux LA scène. Une scène ça se découvre. De loin d’abord. On étudie sa largeur, sa profondeur, ses lumières, puis on se rapproche. On examine les retours, les enceintes de façade…Et cette scène la est parfaite. Ni trop grande, ni trop étroite. Francesco Piu l’occupe depuis notre arrivée, pas de surprise, ça joue grave ! Et Pablo à la batterie nous fait déjà une très belle impression. Mais curieusement toujours pas de stress, en tous cas pas le mauvais. Celui qui t’asticote, t’irrite, et fait grimper gentiment mais sûrement la pression artérielle pour un rien. Salaud !


Seul le plaisir d’être là après tant de mois de retraite m’occupe l’esprit et j’en profite. Bien sûr pour ceux qui me connaissent, ça ne se traduit pas par de grands éclats de rires… Il faut savoir que je donne presque toujours l’impression de faire la gueule ! A l’intérieur pourtant, y’a un p’tit cœur qui fait boom, boom, boom, (si, si, je vous l’assure) et en ce moment même, je me gave de ces instantanés de bonheurs futiles et fugaces de tout ce cérémonial d’avant concert. Ce que vous pensez déchiffrez sur mon visage est rarement le sentiment que j’aimerai véhiculer. Que voulez vous je suis comme ça… Je sais que parfois il suffit d’un sourire, mais les faux semblants même les plus minimes me gonflent royalement. Je laisse donc les mauvaises langues se délier, qu’elles y prennent même du plaisir je m’en moque. Le show c’est sur la scène...point barre !

17h00 nous n’allons plus tarder à installer notre matériel, et ce sera à notre tour de faire pour le mieux. Je pense à ma femme, mon frère, à la plaque de chocolat côte d’or qui m’attend à la maison, je pense que je fumerai bien une grosse, grosse clope. Je pense à tous ceux que je ne veux pas décevoir, Re ma femme Re mon frère, mon fils, Bamby. STOP Halte à la pensée. Et place au travail… Je m’fumerai bien une clope quand même, vous n’avez pas vu Alex ?

A suivre...


Bizz tof Becker
Contact:  broncobuster0@gmail.com



mardi 30 octobre 2012

Bronco Buster au BBC 17h00 à 20h15 Part 2

Part 2 de 4

17h10. C’est l’heure. Francesco quitte la scène, je l’aborde et on palabre ensemble quelques minutes. Lui comme moi n’avons pas choisi d’étudier le malgache en première langue au collège, nous échangeons donc en Anglais. C’est banal mais c’est comme ça !  Bla bla, Bla bla, Bla bla bla (Animal Mitou sort de mon corps !) et l’on se donne rendez-vous à un hypothétique plus tard. Marc salue l’harmoniciste Alain et le batteur Pablo qu’il a déjà croisé. L’un au festival de Cognac et l’autre lors d’un concert d’Andy. J. Forest. Didier branche puis tripote sa pédale… d’effet. Alex aménage son espace clavier, dans l’esprit « comme à la maison ». Ne manque plus que le frigo sur le côté  avec les bières à l’intérieur. Axel lui, attend qu’on lui amène un ampli Basse comme précisé sur la fiche technique. Quant à moi je bricole mes réglages de l’ampli qui ont tous été bizarrement déréglés lors du transport.

C’est cool. On y est ! On est sur cette scène… C’est bon. L’équipe sur le plateau est top ! C’est dans le calme ET avec un grand professionnalisme que le réglage du son va s’effectuer.
(J’en profite d’ailleurs pour remercier chaleureusement les gars sur scène, le boss du son en façade et les mecs au lights pour leur gentillesse et leur grand savoir-faire. Cette équipe sait mettre les musiciens dans les meilleures conditions. Chapeau bas.)

Quelle heure est-il ? Je perds un peu la notion du temps qui passe… On joue trois morceaux lors de notre balance. Si tout se passe pour le mieux, au final, personne n’est franchement à l’aise avec le son de scène, à cause du manque de certains de nos repères. Qu’importe, c’est normal et dans quelques dates on aura tous retrouvé nos automatismes. Mais pour le moment c’est plié, et on fera avec nos doutes, et nos espoirs. Il doit être 18h30 environ. La salle est vide, calme. Dans deux heures l’atmosphère sera tout autre…du moins je l’espère.

19H00 Apéro Jack. Seb qui va prendre quelques photos ce soir nous rejoint à la table. (Les photos de ce post c’est lui merci) Alex aura ce soir la palme du meilleur mangeur, et Marc la cuillère de bois.

19h30  Sortie de table. Petite discussion avec Jacques Picard qui a organisé l’affiche de cette soirée. Comme dans mon souvenir, c’est un mec sympa qui n’en fait pas des tonnes, ouvert et connaisseur de la musique bleu. Direction la loge. Pat me fixe la caméra sur son pied. Contrairement à moi, lui n’a ni besoin de manuel, ni de 10 minutes pour bien faire la manip. Merci oh mon Pat, ce soir On filme !

19H35 Ma délicieuse femme arrive, fraichement sortie de chez le coiffeur (ah les filles !) accompagné de mon frère, ce héros. Le public lui aussi arrive et se masse devant la porte… Alex va aller voir. Ce soir c’est complet ! Quelques-uns de nos potes un peu trop confiants resteront dehors faute de billet.

Je perds un peu de vue tout ça, je vais me préparer. De sa santiag gauche Le Pat nous ressort l’arme fatale épisode 2, Le Jack Daniel’s. Une grande idée de Marc que cet achat. On trinque, hips, au Bronco Buster. Axel, Alex et moi on vocalise, tout en s’habillant, Didier laisse courir ses doigts sur le manche de sa guitare. Axel accorde sa basse 1,2 5 fois on ne sait jamais ! Marc délie ses poignets sur l’accoudoir du canapé. Mon gosier lui est prêt. A mon tour je me saisis de ma gratte pour effectuer quelques notes. Je n’ose plus regarder mes copains de ranch (merci Béa). Pas de stress, mais une tension un peu plus épaisse, presque palpable s’installe.
Bon ou mauvais présage ?
- Vous êtes prêts les gars dans 5 minutes…
- C’est l’heure. 20h15.
 Nous sortons de la loge, et empruntons le couloir qui longe le côté de la salle et nous amène à droite  de la scène. Jacques Picard annonce le groupe tandis qu’Alex se lance dans l’opération « une bise à tout le monde ». On se souhaite mutuellement  bon concert…Et avançons dans la pénombre, au devant des premiers applaudissements. On y est pour de vrai… dans quelques secondes on lancera le show. Plus le temps de penser à autre chose que de faire au mieux le job.
Nous nous installons, nous sommes prêts. Gentlemen, let’s have a good good time…
 Et c’est ce que l’on va faire…

Bizz tof Becker
Contact:  broncobuster0@gmail.com
A suivre…


Un dernier accordage mon Axel?

Tof Becker
Le Pat et Grizzly love in action!
Marc Animal Mitou 


Eye of the tiger! Grizzly love
Alexander the great: vocal session 






Bronco Buster au BBC 20h15 à 21h15 Part 3

Part 3 de 4

Pas de rendez-vous entre moi et l’avant dernière marche (cf voir : Bronco Buster du tac au trac), et si de votre place, notre entrée sur scène peut paraître naturelle, c’est que le boulot est bien fait. Cependant mes jambes me semblent à présent plus lourdes, quelques fourmis au bout des doigts ont fait leur apparition, j’ai soudain la gorge sèche, et mon cœur bat bien plus vite maintenant.  Under Pressure…


Backbeat !
C’est parti ! Avec ce look : chapeau et lunettes, si je constate que la salle est bien remplie, je ne discerne pour autant, pas bien les visages des premiers rangs. Et c’est tant mieux ! Le premier rang est piégeux, on y trouve le plus souvent la famille, les amis proches, et les sourdingues qui veulent en prendre plein la gueule !
C’est sournois le premier rang. Y’a tellement d’amour au mètre linéaire, que je ne m’y aventure des yeux, que très rapidement au début du concert. Trop peur de tomber ! Toujours cette peur de décevoir… de ne pas donner assez.


I was born under a Bad Moon...
 Je me souviens d’une discussion avec Mr Jack, à la naissance des Bluetones, il me parlait de Mike Morgan qu’il avait vu jouer dans un bar devant une quinzaine de personnes. Ils eurent été 500 dans l’assistance que Mike et le crawl n’auraient pas fait un autre concert. Debout sur les tables en sueur, Mike et ses sbires avaient fait LE show. Ça m’a tout de suite parlé, et j’avais la même vision que lui sur ce que pouvait être un concert. Le show a toujours été du temps des Bluetones un axe de travail aussi réfléchi et travaillé que la musique. Du travail, du travail et encore du travail en répétitions pour pouvoir en concert se lâcher totalement et donner le maximum… et je me suis toujours donné physiquement à 200 % parfois au détriment de la qualité musicale.


Bronco Buster  Grizzly Love
Autre statut, autre cap, aujourd’hui, je ne pense plus à faire le show comme du temps de Mr Jack, la vérité de l’instant est ailleurs. De plus, mes 45 printemps et ma condition physique ne me permettent plus aussi facilement de me rebrancher sur 100.000 volts… Il faut savoir céder sa place à la nouvelle génération. 
Fin du troisième morceau, tout rentre dans l’ordre, le battement de mon cœur redevient régulier, toujours rapide, mais il ne tape plus lourdement contre ma poitrine. Les fourmis, sont parties et je retrouve une partie de mon aisance. Avec l’habitude de rejouer en public, je réduirai ce temps d’adaptation à 1 morceau, malheureusement jamais moins. C’est le tarif minimum. 

Je commence à me sentir réellement bien sur cette scène, avec le groupe, et le public qui est hyper chaleureux, réceptif, et communicatif. Les Bronco font le job avec plaisir, et les hésitations des uns et des autres sur ce début de concert ne sont qu’a peine perceptible par le public. Marc est dans son backbeat et tient tranquillement la baraque. Animal en diable et efficace comme j’aime. Axel me donne l’impression d’avoir fait ça toute sa vie, le smile, le groove, la prestance, ce petit enfoiré va bientôt me mettre à la retraite ! Grizzly Love Didier, est sur son nuage, plus les morceaux défilent et mieux il se sent. Des cinq je pense que c’est celui qui a prit le plus grand shoot ! Les morceaux s’enchainent, vite, trop vite, et le concert arrive à son terme. Le public demande son rappel, que nous exécutons avec envie. Alex met une dernière fois et pour le bonheur de ses nouvelles conquêtes, le grain de sa voix en avant. C’est Groovy et Rocailleux, Alexander the Great fait carton plein !
On se quitte, et j’ai déjà le regret de ne pas avoir assez profité du moment, de nous, de vous…                                          
                                                            Noir scène.

Alexander in Action ...



Marc blues feeling...

Bizz tof Becker
Contact:  broncobuster0@gmail.com
Smilin groove !
A suivre…















lundi 29 octobre 2012

Bronco Buster au BBC 21h15 ... Part 4

Part 4 de 4
Bronco au BBC Octobre 2012
21 H 20
Place nette doit être faite pour l’entrée de Francesco. L’atterrissage est donc assez brutal. Alors que je m’apprête avec Alex à rendre hommage au dieu cigarette  (ce soir c’est un peu comme à la Noël on prend quelques libertés) Marc nous rattrape à la volée… il faut débarrasser le plateau.
Retour donc sur scène, et rangement au plus vite de nos ustensiles de cuisine. Je vais tenter de ne rien oublier. Loupé… j’oublierai mon pied de gratte !
Une fois le matos en ordre, nous saluons Francesco et alors qu’il se prépare à entrer en scène, nous regagnons les loges. Dépressurisation, un fond de whisky avec les copains, et je vais saluer en salle le public. Mon amoureuse est  la première que je vais embrasser, je vois dans ses yeux que tout va pour le mieux, elle est  tranquille et fière de son petit bonhomme de mari ! Heureux d’être ici l’un comme l’autre, nous ne pouvons malheureusement  partager cet instant bien longtemps.
La chaleur ressentit sur scène ne se dément pas une fois de l’autre côté. Les gens que je croise et salue sont plus que satisfaits de ce début de soirée. Poignées de main, bises, mots d’encouragements et de félicitations, tout y est. Les sourires sont accrochés haut sur les visages et ça me fait du bien. Plus ce serait trop ! J’aperçois, mon frangin Stéphane, heureux comme un bon pape, Bamby, Myriam, Christelle, Nathalie, Djim, Marion, Benjy, Sylvie, Damien, Victor (encore un bassiste !)… J’en oublie forcément et m’en excuse… On tape brièvement la discute et je profite à bloc. Je croise également quelques potes musiciens, Marc (ex Midwest), Phil (ex Hoodoomen), (Laurent Westbound), Luc (ex Bluetones)…Avec chacun je parle un p’tit peu, le plaisir de me retrouver dans cette « famille du Blues » est lui aussi intact. Au bout de quelques minutes, et alors que les lumières s’éteignent, je regagne la loge où je retrouve Didier et Axel. Marc nous retrouve également, tout comme Patrick. C’est l’heure de mettre une dernière baffe à notre ami Jack Daniel’s.


Nous tenons alors, notre premier conseil sur ce qui a, ou pas, fonctionné lors du set. Ça tourne très court. Comme d’habitude, deux familles s’affrontent civilement, les insatisfaits et les satisfaits. Mais dés la fin du concert je savais qu’il en serait ainsi. Pour que tout se termine sur une bonne note, je n’enflamme pas notre discussion … J’en meurs pourtant d’envie en mesurant  tout le travail qui reste à faire… Nos conceptions du groupe sont parfois si distantes et différentes que nous ne pouvons qu’essayer de faire les uns et les autres des efforts de compréhension.
Ma bouée de sauvetage :  une pensée pour ma femme , qui n’a de cesse depuis quelques jours de me rappeler que Bronco Buster, n’a pas la vocation de nous faire vivre, et que je dois « juste » prendre du plaisir. Elle a sûrement raison et ça m’aide un peu. A chacun sa vie, son histoire, et son point de vue. Pas de terrain d’entente donc, entre les deux clans, mais des compromis tacites et c’est déjà pas mal. Un groupe ce n’est jamais tout noir, tout blanc, tout rose, vous en doutiez ?


Marc s’éclipse et revient accompagné. Je ne sais comment il a fait le bougre, mais Marc Loison a réussit à tromper la vigilance de la sécurité, et le voilà à présent avec nous. Moment agréable et  plaisir partagé. Fin de la bouteille de Jack. Il est l’heure de replier les cravates, ranger les lunettes, les chaussures, sans oublier les fringues de scène à mettre sous housse… Ready ! Ne nous reste plus finalement qu’à charger les instruments dans les véhicules.
Dernier tour au côté du public… Derniers bisous et départ pour l’Orient Express pour un After tranquille avec les deux groupes, l’organisation de Backstage et quelques proches.
l'Orient express : on a mal choisi notre soir. C’est ultra blindé, musique pourrie, ambiance : j’ai douze ans, bientôt 16 ! Je picole à mort, youpi c’est la fête. La musique j’adoooorrre, omg, lol . C’est cool tmtc ? mdr !
Rien de grave, le principal était de tous se retrouver avant les départ en vacances ;)

Bref, retour à la maison. Il est ?? H ?? Axel pourra vous le dire il n’a pas bu une goutte d’alcool ! Si ce n’est pas triste quand même un si beau jour, une si belle soirée, une si belle nuit!
Moi je n’ai pas donné ma part aux cochons et je vais m'écraser comme une M.... !

PS: Un ultime remerciement adressé à l'association Backstage et Paul Langeois qui nous ont fait confiance en nous programmant. Et un BIG Big Up! pour toute l'équipe du BBC : de la cuisine, au bar, en passant par le son et les lumières... Votre gentillesse et savoir-faire ont plus que largement contribué à notre excellent souvenir de cette soirée. Merci encore et bonne continuation.


Bizz tof Becker
Contact:  broncobuster0@gmail.com

Merci.


Voila c’est fini. Les sourires se sont effacés depuis quelques heures déjà, mais les souvenirs sont encore frais. Quelques doutes ont été levés. Quant à mon plaisir d’avoir retrouvé  la scène et le public, il est resté (malgré ma période d’hibernation) totalement intact. 
Je vais plus tard vous raconter la journée en détails, vu de l’autre coté du rideau…, et de mon seul point de vue. Mais je voulais d’abord, vous remercier au nom du groupe, pour tout le bonheur que vous nous avez donné Vendredi Soir.
Grace à vous tous, cette soirée au BBC restera le souvenir d’un premier concert réussi.
A nos proches, nos nombreux amis et connaissances, ainsi que toutes ces nouvelles têtes qui n’ont pas manqué de partager avec nous le bonheur tout simple de l’instant. Un grand MERCI.

Bronco Buster.

jeudi 25 octobre 2012

On avait dit pas le physique !


Le souci avec ma mémoire c’est qu’avec l’âge elle se délite…Si peu, remarquez par rapport à d’autres que je ne devrais peut-être pas m’en inquiéter. Mais elle se désagrège tout de même gentiment. Comme le disait si justement le philosophe Pascal : « La mémoire est nécessaire pour toutes les opérations de la raison » Il est donc vital de l’entretenir ! En vous livrant quelques épisodes de ma « quelconque life de musicien amateur » je ravive quelques cellules endormies (presque toutes) et veille ainsi au bon fonctionnement général de la machine.
Mais, encore faut-il en avoir l’envie, et aujourd’hui ? Non, je n’ai pas envie de m’épancher.
Ma naissance ? On s’en fout. Mon enfance ? Idem. L’adolescence ? Elvis, Jerry Lee Lewis, Sun records academy PLUS d’autres groupes en « iss », et on s’en tamponne royal le coquillard ! Reste L’âge adulte ? 
Faisons les comptes : j’ai 45 ans, et suis à peine sorti de l’adolescence. L’âge adulte, celui de la raison, c’est pour demain et par la force des choses, pour cette période, j’ai le télencéphale totalement vierge. Alors, on ne s’en fout peut être pas encore, mais ça ne saurait tarder. 

Pas de souvenirs pour aujourd’hui, NON.  J’ai quelques comptes à régler, qui pourront attendre. Quelques personnes à remercier qui devront attendre, et quelques kilos en trop … mais ça c’est l’âge et de toutes les façons ça n’a rien à voir. N’essayez pas de m’embrouiller. On avait dit pas le physique…

Et puis pour les kilos, j’ai une excuse. Je suis passé à la cigarette électronique. Avec ça j’en ai pris presque 8 ! 2 bien placés et  6 au dessus de la ceinture. On a plus qu’à me greffer sur le coté du ventre, une tête de canard en plastoc jaune, et je peux aller à la mer tranquille ! 
Deux ans au même régime et je serai le nouveau BB King, sans la couleur de peau, sans le talent, et ça va de pair… sans le compte en banque !  La loose. D’ailleurs puisqu’on parle pognon, dans le dépliant publicitaire, ils écrivent que la cigarette électronique c’est moins cher que les vraies… FAUX !
J’ai du me refaire une garde robe complète. J’ai tellement profité que j’ai même pris des doigts de pieds ! J’ai du me racheter 15 paires de pompes en seulement 6  mois ! Tu parles d’une économie.
Non, le vrai plus de l’électronique, c’est que maintenant, lorsque je te fais la conversation, je peux sans jamais me tromper  te dire si tu pues d’ la bouche ! Génial non ? J’ai retrouvé l’odorat… le goût aussi, Mac Do : c'est vraiment d'la Merde… Enfin bref on s’en fout ! Pourquoi m’amenez-vous sur ce terrain là ? On avait dit pas le physique…Si ! On l’avait dit !

Sinon les dernières nouvelles... On est au taquet, On est au taquet, On est au taquet.
J’ai briqué ma Télécaster, et cette nuit j’irai mettre un cierge pour que tout se passe bien… 
Bizz à tous et toutes. On se retrouve au concert pour les uns et sur ce blog pour les autres pour le résumé à chaud … Dans les deux cas, à très vite.

Bizz tof Becker
Contact:  broncobuster0@gmail.com



Bronco buster en photo dans le Journal : Ouest France du Lundi 22 Octobre et le journal Tendance Ouest de Jeudi 25 Octobre. Présentation du Concert.

mercredi 24 octobre 2012

Bronco Buster à la radio...


We are ready ! Oui, nous sommes dans les starting -blocks. Ça y est Jacques Picard* a fait la promo radio du concert sur 666 et France bleu le week-end dernier. Notre heure ne va donc plus tarder. Je l’ai entendu sur le triple 6, dans : Sweet Home Chicago. Ils nous attendent pour de vrai. On ne peut plus reculer. Cela faisait un bail que je n’avais pas écouté l’émission. *Marc  Loison : pas une ride, aussi impérial qu’autrefois, quant à Jacques, rien à redire, le perfect timing. Tous deux ont du métier, et ont fait une promo concert aux petits oignons. Ils ont annoncé Francesco Piu, on a entendu Francesco, ils ont annoncé Bronco Buster, on a entendu…ARRGHHH ! … 

Au secours, si j’avais eu une pelle j’aurai creusé un trou à même la dalle béton de mon salon afin de m’y cacher. N’ayant pas l’outil adéquat j’ai attaqué mon canapé cuir pleine fleur avec les dents.
Petite explication…
Comme vous le savez nous n’avons pas encore  d’enregistrement de qualité, sur un joli support CD au packaging attractif. 
Non, on n’a pas encore ça, si vous suiviez depuis le début vous le sauriez !
Mais, ils nous arrivent d’enregistrer des bouts de répétitions de temps à autre. Ceux-ci nous servent pour les corrections de tempo, de mise en place, de structure… Un brouillon en quelque sorte. Et … erreur ! Nous ne les détruisons pas immédiatement après l’écoute…On devrait, je vous l’assure, mais plus par oubli que par pur plaisir, (tu m’étonnes), on les garde parfois quelques semaines…Les cons !
Faut être sourd, ou, masochiste pour prendre plaisir à l’écoute de ses propres répétitions.
N’étant ni l’un ni l’autre, à 13 heures et 28 minutes, je me crispe, me tétanise, c’est l’heure, je le sais, je le sens, ils vont passer l’extrait d’un de nos enregistrements. Tout va bien se passer, je suis prêt mentalement. J’ai bossé pour. Allons-y.

Présentation de notre combo, la voix de Marc me poursuit encore : 5,4,3,2,1 Under pressure c'est Bronco Buster pour la toute première fois dans Sweet Home Chicago… 
Moins de cinq secondes d’écoute et je ne suis pas sous pression, mais à 10 pieds sous terre…de honte ! Plus d’un an de travail pour entendre ça ! Premier passage radio. Un ersatz de morceau, les chœurs légèrement faux, le tempo mou du genou, le mixage approximatif… Quel trip ! Et sans acides !
Il fallait bien que Jacques fasse sa promo et je le remercie mentalement d’avoir précisé que c’était une  « pré, pré, pré » maquette. Les auditeurs qui n’ont pas entendu le lancement du titre doivent se poser LA ou les questions : c’est déjà le téléthon ? Mais qui a pu pondre un machin pareil ? 

Je savais ce qui allait se passer, mais je redoutai l’instant… à raison.

Ma délicieuse épouse qui est toujours là pour m’épauler, dans mes moments chagrins a ces délicieuses remarques : 
Ce n’est pas plus rapide ce morceau habituellement ? 
C’est pas terrible hein ? Si ? Non ? 
Le son est… ?!?!? Pourri.
Remarques courtes, justes et efficaces. Un grand moment de solitude,… oui.

Axel et moi  « les jamais satisfaits du groupe », avons déjà tout fait pour oublier.
Alex et Marc « les positives attitudes » du groupe ont trouvé ça pas trop mal,- ouais bon ça l’fait.
Quand à Didier notre Grizzly love il ne sait même pas que le morceau passait… alors il s’en fout probablement et royalement. Et c’est certainement lui qui a raison…Car en prenant un peu de recul, il est pas si mal cet enregistrement...

Bizz tof Becker
Contact:  broncobuster0@gmail.com

* Jacques Picard est le Président de l’association Backstage : Organisateur de la Nuit du Blues depuis 1994 au Zénith de Caen et de l’édition Blues club au BBC d’Hérouville-Saint-Clair depuis 2011. http://backstagecaen.free.fr/fr_news.htm

*Marc Loison Animateur Radio au service du blues depuis 1983  et depuis 20 ans ! anime l’émission Sweet home Chicago sur le 666 radio d’Hérouville-Saint-Clair (longueur d’onde  99 en fm) http://blues.radio666.com/


lundi 22 octobre 2012

Bronco buster du tac au trac...


Le trac moi ? Non, pfff si peu ! Enfin ça c’était avant…
Maintenant c’est fini, terminé, envolé, plus de trac du tout. Pour vous dire, ces 5 dernières années je ne l’ai pas côtoyé une seule fois. Même pas l’ombre de son ombre! Disparu. Une guérison totale, sans exorcisme, ni traitement bio-médical. 
Ces soixante derniers mois j’ai essayé un petit truc qu’avait testé Mireille Mathieu en son temps : une privation totale du public et de la scène. Et ça marche ! C’est génial non ? Plus un poil de stress. Oh putain ! ce que c’est bon… 
Lors d’un concert ou d’une représentation publique quelconque, les stressés du bulbe, comme moi, gèrent ces moments de différentes façons.
Certains s’entourent d’amulettes de toutes sortes…photos, mots d’encouragements, fleurs, le sonotone de mamy, les chaussettes du premier concert toujours pas lavées mais qui portent chance … Moi NON ! Mais je vous explique, je ne lutte pas contre le stress, je fais avec, car je sais qu’au final, il a toujours ma peau ! Enfin ça c’était avant…

Pour faire simple, à une demi-heure de la fête auquel je suis convié sur cette grande scène là-bas, j’ai le teint qui devient crayeux. Jouer de la musique typée « Black » avec une tronche de mort vivant ce n’est pas donné à tout le monde. Courage faut se reprendre… Je sens (j’entends) la salle se remplir, d’ailleurs vide ou pleine, le stress est le même. A un quart d’heure du concert je toussote. A moins de Vingt secondes de rentrer dans l’arène je ne toussaille plus, non, je galette…
je vomis, je gerbe, je dégueule, distille, ventile… utilisez le verbe qui vous plait le plus…le résultat est toujours le même. J’ai beaucoup plus d’amis à une heure du concert que sur les derniers instants de l’avant rentrée sur scène. Vous savez maintenant pourquoi.

Cette manifestation particulière du stress, est survenue pour la première fois lors de la montée de l’escalier qui mène à la scène de la salle Marcel Hélie de Coutances. Première partie de Lucky Peterson en 2004. 
Le festival Jazz sous les pommiers, c’était quelque chose ! Je parle bien sûr du concert. Je revoie encore le mec avec son talkie walkie venir nous chercher. On passe derrière le rideau, les uns derrière les autres, il fait quasi nuit noir, il éclaire la voie avec une mini lampe de poche, quel suspens … Je ne toussote quasiment plus, on arrive sur le coté gauche de la scène…On aperçoit le public… nombreux. C’est blindé !!! Génial c’est la fête que l’on attend tous depuis des semaines. Un petit escalier…Quatre marches…Trois… Deux, Galette !

Tout est une question d’habitude. Et je m’y suis habitué… Au panthéon de mes décorations incontrôlées et dans la série « ils se souviennent de moi » je demande l’escalier de la scène centrale du Cognac Blues passion ! La honte !… La grande scène de Cognac, le plus grand rendez vous de ma vie de musicien! Un stress à la hauteur de l’évènement. J’avais pris toutes les précautions, pas bu une goutte, pas mangé. Résultat avant dernière marche : galette ! Une fois encore : le top !
Non franchement, les obstacles ce n’est pas mon truc…Si je deviens vedette (c’est trop tard ! me souffle mon aimée qui a toujours raison) j’exigerai un tapis roulant ou un ascenseur pour mener le groupe directement sur les planches ! En cas d’infaisabilité, j’exigerai après la balance, de dîner sur place, afin de ne plus descendre de scène. Je hais les escaliers ça me fout la gerbe.

Le stress pour moi, ça commence toujours par une petite toux, qui enfle, qui enfle, et paf l’accident ! Il reste à peine cinq secondes pour effacer les quelques traces et éclaboussures qui n’ont pas manqué de décorer par petites touches vos pompes et le bas du pantalon…c’est alors que survient l’inévitable levée de rideau. C’est l’heure, il faut rentrer avec le sourire, saluer le public, la commissure des lèvres bien propre c’est le minimum. Puis, avec entrain annoncer le nom du groupe et envoyer un « Bonsoir je suis content d’être là » 
Mon cul oui ! …putain de stress !
Enfin ça c’était avant.

A tout hasard quelqu’un sait ?  Il y a un escalier au BBC ? 




Bizz tof Becker

Contact:  broncobuster0@gmail.com

jeudi 18 octobre 2012

NEWS: Bronco Buster!

-Un blog, les premiers billets, les premières photos, c’est un bon début. Manque quand même ce qui parait être l’essentiel : la musique… et en bonus, un peu d’image (façon petit clip)…C’est prévu ? C’est pour quand ?

Pour la musique il va falloir patienter, nous espérons rentrer en studio avant la fin de l’année. Enregistrer une démo (notre carte de visite) de quatre ou cinq titres afin de démarcher. Nous vous tiendrons au courant de l’avancement du projet.
En ce qui concerne l’image nous tenterons de filmer correctement le concert du BBC afin de vous en faire un peu profiter. Plus que quelques jours...

Pour prendre de l'avance, je travaille sur la pochette de notre démo. Nous avons choisi un format 'pochette' en carton.

Ci-dessous les premières esquisses. Sur les trois proposées le groupe à choisi la toute première (lettrage jaune). Grossièrement réalisées ces maquettes ont vocation à nous mettre tous d’accord sur une ligne directrice.
Une fois le visuel pochette retenu, il sera retravaillé dans le détail : Police d’écriture, fondu d’images, logo etc… et finalisé. Mais d'autres idées de pochette devraient suivre...Nous allons donc prendre le temps de la réflexion.Je planche également en ce moment sur des idées de logo, quelques exemples ci-dessous... Vous voyez on avance, on avance...mais les soirées sont courtes...
A bientôt et bonne soirée.

Bizz Tof Becker

















Contact:  broncobuster0@gmail.com

dimanche 14 octobre 2012

Quel nom pour le groupe ?


Trouver le nom d’un groupe... voila une belle galère.
Le premier des principes c’est que ce nom retenu  « sonne » bien.
Entendez par là qu’à l’énoncé du nom de votre combo,  il est préférable que votre public dise 
– quoi ? Où, comment ?, (selon son degré de culture, ou sa qualité d’audition) plutôt que de le voir se bidonner, et vous pourrir de vannes lors de chacune de vos rencontres.

Répétition, un soir du mois d’Août 2012, je me souviens très bien…
Minuit et quatre minutes, nous finissons nos verres et la bouteille! La  discussion autour de l’enregistrement de la séance s’étire. Une dernière mise au point, la réservation d’un créneau pour la semaine suivante… bref, la soirée touche à sa fin. 
Nous taquinons du regard (pour la beauté du geste) la bouteille de whisky que Patrick* a amené. Contrairement à celle de Marc que nous avons éclusée, celle-ci  est pleine ! 
- C’est beau une bouteille… pleine… la nuit. 
Cf. Richard Bohringer. Broché: 151 pages, Editeur: Denoël
Encore nous faut-il une raison valable d’ouvrir la belle.  Et quoi de mieux qu’une question de fond, mais accessible à tous, à cette heure déjà avancée.
EUREKA ! Je crois que c’est Alex qui aborde le sujet en premier : Quel nom pour le groupe ? 

Le geste est précis, rapide et salvateur. On ouvre la bouteille et on lance le débat. Le premier tour de table est assez timide les blues machins, les blues bidules, les blues trucmuches, et j’en passe. Au deuxième verre tout est déjà plus clair ! Il faut bannir le mot Blues de notre nom de groupe …Trop commun. Un petit pas pour l’homme… nous avançons dans la bonne direction. Au quatrième et dernier verre du précieux breuvage de l’ami Pat, et juste avant d’attaquer le cognac, nous avons éliminé quantité de pistes. Humour ? Non ! Glamour ? Non ! (trop vieux) En  Français ? Non ! Le mélange des lettres de nos noms ? Non ! Faut dire que  BEMIRIFLLE c’est pire que tout. 
Et c’est en attaquant le deuxième ou troisième  verre de Cognac, que j’ai la révélation ! 

Je suis limite bourré … et merde, il est trois heures du mat !


Mes collègues peut être plus habitués aux vicissitudes de l’alcool  ou simplement plus dignes ne laissent rien (ou si peu) paraître  Pourtant à cette façon si gracieuse de se lever j’en déduis que pour eux aussi, l’heure de retrouver Morphée a sonné… et depuis quelques verres déjà. 
Nous repartons donc, vides d’idées, mais pleins… d’espoirs et pas que.
C’est totalement sobre, je le  précise, et par hasard que je tombe les jours suivants, sur Bronco Buster. Oh ! Magie de l’internet. 
Qu’ai-je mis dans la barre de recherche ? Impossible de me souvenir. Mais voila qu’après quelques clics j’arrive sur une définition et un article sur le Bronco Buster ! Et si je ne vois pas le rapport de prime abord avec le groupe, le nom me séduit immédiatement. Magie de l’internet je vous dis.
Ma femme a aimé le nom, la femme de Marc aussi, c’est important l’avis des femmes dans un groupe… Remember Yoko Ono. 

Le reste n’est que littérature. Le groupe a adopté le nom, et NON, nous n’avons jamais eu l’idée de faire monter un poney et encore moins un cheval à nos cotés sur scène ! Le  show d’accord, mais faut pas pousser.
Maintenant, il nous faut un visuel, un logo, un look de scène, un site sur la toile, penser à enregistrer un CD, continuer de composer, et continuellement se poser les bonnes et les mauvaises questions. 

Quel nom pour le groupe ? Bon ça au moins c’est fait !

Bizz  Tof Becker




* Patrick est présent à toutes les répétitions depuis la naissance du groupe. Il s’occupe principalement de nos enregistrements de séance. Il est comme le sixième membre du groupe.

Contact:  broncobuster0@gmail.com

mercredi 10 octobre 2012

Bronco Buster au BBC à Hérouville-Saint-Clair ! Cool!

Quelques jours et nous y serons… sur cette scène du BBC à Hérouville-Saint-Clair, pour le premier concert des Bronco Buster. Quel bonheur, une vraie scène…, avec une sonorisation et des éclairages ! 
Tout le confort d’un backstage. Les sofas, la petite table basse, son (ses) paniers garnis, sucré salé, les toilettes au bout du couloir à gauche… Un peu comme à la maison quoi. Moi ça continue de me faire rêver. Poser mon cul sur le même siège que machin chose, m’habiller et superviser ma tenue dans le même miroir et possiblement de la même façon que bidule, c’est con ! Mais ça me fait toujours plaisir. Ça entretient mon rêve de l’instant, faire le même boulot que tous ces gens que j’admire.

Quel musicien ne s’est pas changé, habillé, pomponné dans le camion, ou à l’arrière de sa voiture ? Pire, dans les toilettes de l’établissement qui organise ponctuellement une soirée concert. Pour peu que votre confort ne soit pas la préoccupation majeure de votre employeur d’un soir…Vous voila en équilibre les pieds sur vos baskets, vos fringues sur l’abattant de la cuvette des chiottes, prêt à une opération quasi commando.Vous changer sans poser les pieds sur ce sol suspect et humide.
A moins de maîtriser tous les secrets de l’apesanteur, c’est pas facile et demande un peu de pratique…
Et l’odeur ( eh non ce n’est pas du chanel !) ça vous recolle les naseaux en moins de temps qu’une grande claque dans la gueule!
Heureusement pour la musique et ses acteurs, il y a encore pas mal de lieux ou s’entrainer à cette délicieuse manœuvre. Les musiciens ne sont hélas, pour certains bars qu’un prétexte pour vendre un peu plus de bières. Tous les musiciens ont connu cela.(enfin presque tous)

Pour le commun des mortels, ça peut paraître le minimum, mais décrocher un premier gig avec les conditions qu’offrent un club comme celui du BBC c’est plutôt rare. Et conscients de cette chance qui nous est offerte, nous sommes tous au taquet, avec cette grande et belle envie de bien faire. Ce n’est pas l’effervescence mais pas loin. On a prévu encore trois répétitions, le repassage de nos habits de scène, le cirage de nos chaussures, le re-cirage de mes chaussures, depuis des lustres moi j’aime quand ça brille. Egalement prévu, une ou deux bouteilles de Whisky et … Roulement de tambour : La fameuse « Set List ».
Figée sur Microsoft Word, imprimée en gros caractères et en 5 exemplaires. Elle est prête. Calibrée pour une première partie, soit 45 minutes + le rappel s’il y a. Il y a eu une importante réflexion autour de cette suite de titres que nous jouerons avant le concert de Francesco Piu. 
C’est que, l’on n’enfile pas les morceaux les uns derrière les autres comme de vulgaires perles. Non !
Je pèse le pour et le contre, la vitesse du tempo, la tonalité, l’alternance des chants… Pleins de petits trucs que l’on assemble du mieux possible, afin de rendre le concert agréable. J’ai du faire une dizaine de set list pour ce concert, et nous sommes tous d’accord : quelle perte de temps ! La dernière étant de loin la meilleure.
Tout le monde « planche » sur sa set list. De BB.King au Rolling Stones en passant par Elvis …
Oui, Elvis peut être un peu moins depuis son décès, et encore,...vous avez des preuves ? 

Maintenant place au verdict. Le 26 au soir nous saurons… Le travail ne fait que commencer.

Bizz Tof Becker


Contact:  broncobuster0@gmail.com